Présentation de la psychanalyse

selon son fondateur, sigmung freud

Une méthode plus que jamais d'actualité

Freud-web

En tant que méthode, la psychanalyse est une forme de psychothérapie, de traitement visant la transformation du psychisme et ses aléas – l’inconscient refoulé ou réprimé –, à l’aide de la parole et l’analyse de celle-ci, entre autres.

Dans son travail d’approfondissement, cette analyse ne vise pas à réduire les symptômes, mais à repérer et à comprendre leurs causes pour les traiter ensuite. De toute évidence, la psychanalyse ne cherche pas, dans un premier temps, à taire ce qui fait souffrance mais à l’interroger, à l’accueillir dans son histoire, à trouver le sens –un nouveau sens –, et une signification – une nouvelle signification.

Son but est, selon Freud, celui de rendre conscient l’inconscient, de dévoiler ainsi les conflits internes qui nous rendent démesurément actifs ou qui nous cantonnent dans la passivité ; qui nous attachent à un amour dépendant ou qui nous remplissent de haine ; qui nous paralysent dans l’inhibition, ou parfois, nous placent dans un état dépressif voire obsessionnel.
En somme, qui se trouvent à la base de nos maladies et difficultés émotionnelles.

La mise en lumière de ces conflits, et la transformation de l’histoire dont ils sont les messagers, nous permettra de conquérir notre part d’autonomie vis à vis des dynamiques inconscientes qui déterminent notre relation aux autres et à nous-mêmes ; de vaincre la détresse, l’angoisse ou la peur qui nous assomment ; d’approfondir et accroître les moyens de réaliser notre vie : bien souvent, ce n’est pas la situation et son intensité qui perpétuent la souffrance, mais la façon que nous avons eu de nous la raconter dans l’après coup.

Au cœur de sa méthode, la psychanalyse appuie le travail thérapeutique sur sa règle fondamentale : l’association libre des idées, qui est un mouvement d’association-dissociation qui permet l’émergence et la manifestation des représentations des conflits inconscients.
Dans le travail d’association une partie de nous se laisse aller ; ensuite, une autre observe et laisse venir.

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